vendredi 28 mai 2010

Pus de « beurre de pean », budget serré : ça sent la fin.

Le compte à rebours : 33 jours. Laissez-moi vous dire que le cœur est gros, gros déjà ! Les prochaines semaines seront remplies de voyages, encore, mais aussi de départs… un Erasmus à la fois.
Mais pour l’instant, dernier rush de fin de session en espagnol ! Pas trop intense, mais côté langue si ! Ça me prend le double sinon le triple du temps faire un petit 10 pages de travaux! Bon. O.K. J’avoue qu’il y a un peu de « fatigue-voyage » ! Ah quelle misère qu’est la mienne ! (Rires.)

Je manque donc de temps pour écrire sur mon blogue et en manquerai d’ici les prochaines semaines. ¡Que falta!

Souhaitez-moi bonne chance ! Après tout, il s’agit de ma dernière session d’univ. ! (JOIE.)

mercredi 26 mai 2010

¡IBIZA IBIZA IBIZA!

Je cille.
Criez « ¡IBIZA IBIZA IBIZA! », ajoutez-y l’influence d’une liqueur forte (ou deux, ou trois) ainsi que 2400 Erasmus étudiant en Espagne (du Nord au Sud) et en furie, cela va de soi, vous aurez un petit aperçu d’Ibiza, auditif soit, mais assez juste. J'en cille encore. Une semaine folle, folle, folle sur l’île mythique d’Ibiza. Retour : dur, dur, dur, nostalgie à passer et examens (et bien oui, faut bien s’y mettre !)

Ainsi, horaire en main, donnée un peu plus tôt dans l’autobus UAX et Computense (autre université à Madrid), le party a commencé dans l’autobus à 14 h tapant (et n’a finis qu’à la toute fin du voyage) pour ensuite prendre le luxueux ferry qui nous mena à la locura d’Ibiza (Dj’s, bar, piscine, LazyBoy en guise de siège, que ça quoi !)

Honnêtement, il n’y a pas grand-chose à ajouter sur Ibiza sinon que ce ne fut que des parties et un peu de plages (bah. O.K. une excursion à Formentera, la seule journée où il y a plu et fait froid que pour nous rendre tous malade... après qu’une seule et toute petite heure de sommeil…)

Formentera

Formentera, le centre


J’ai comme une graine « din » yeux.
Trousse de survie Erasmus donnée en début de semaine :
- 4 entrées pour les parties (beach party, school party, water party (manqué en raison d’une décision très mature de ne pas vouloir me taper de nouveau 5 jours de fièvre après l’excursion de Formentera. JOIE.) et foam party) ;
- T-shirt Ibiza 2010 (perdu dans la foam…) ;
- Bracelet Ibiza (je crois que vous me verrez débarquer au Québec bracelet toujours accroché à mon poignet) ;
- Chapeau ;
- Lunettes de soleil (heureusement, car perte une seconde fois de mes lunettes de soleil) et
- 4 préservatifs… pour 4 soirées I guess.

Vous aurez ainsi une image bien juste de l’île mythique…

Ibiza

THE ferry

mercredi 19 mai 2010

Regalito a mi mama

À la meilleure maman au monde qui s’amène en Espagne (si ! si !) dans quelques petites semaines ! Baptême européen de surcroît !

Ces chansons font parties du patrimoine musical espagnol et je sais que la meilleure maman du monde appréciera.

María Jiménez Gallego, Con dos camas vacias



Rosario Flores, No dudaria (fille d'une famille très connue en Espagne pour leur talent musical)

mardi 18 mai 2010

Quelques bonnes adresses au vol

Parce que cela bonifiera toujours les séjours à l’extérieur de notre douillet confort, voici quelques bonnes adresses que nous avons eu la chance de croiser, mon amoureux de B. et moi, lors de nos excursions touristiques.

Lisbonne, Portugal

Lisbon Dreams Guest House

Crédits photos: Lisbon Dream Guest House

Un hostel plus que moderne où l’on enregistre mentalement le décor pour pouvoir en remémorer les moindres détails (afin de les imiter, bien sûr, une fois chez soi !) Un hostel avec tout ce que cela signifie, c’est-à-dire : pièces communes, salles de bain partagées, terrasse, etc., mais où l’on nous fournit en extra pantoufles et peignoir !

Pastéis de Bélem

Crédits photo: mon amoureux de B.

Pâtisserie où l’on fait les meilleurs Pastéis du Portugal depuis 1837. Vous saviez que les Portugais sont tellement bonne fourchette qu’il n’hésite pas à faire des kilomètres en voiture pour aller manger là où on se doit manger le meilleur plat de morue exemple ? Comme si les Montréalais venaient jusqu’au Centre-du-Québec pour manger la fameuse poutine ! La Pastéis ? Un régal !


Crédits photo: mon amoureux de B.


Barcelone, Espagne

Anita’s bed & breakfast

Crédits photo: Tripadviser

Mon amoureux de B. et moi sommes arrivés super tard à ce B&B en raison d’un vol reporté et d’un trajet autobus-métro, ma foi, assez long (d'ailleurs, je désespérais de voir que j’avais opté pour un endroit aussi loin !) Enfin bref, on aboutit chez nos hôtes à une heure du matin dans un quartier résidentiel où rien ne nous prédit qu’on nous ouvrira bien la porte. Sonne à la porte et sonne de nouveau. Appelle un numéro et un autre, au moment où je commençais à paniquer, notre hôte nous ouvre, en jogging soit, mais tout sourire sur ce qui a été un petit paradis lors de notre séjour à Barcelone. Bien que très loin du centre, quoiqu’avec les transports en commun il n’y a rien là, la vue que nous avions de notre chambre était à couper le souffle : nous avions tout Barcelone sous les yeux ! Un pur délice visuel, de nuit comme de jour ! Et que dire du petit « dej. » : fantastique ! Une adresse où mon amoureux de B. et moi n’hésiterons pas à visiter de nouveau dans le futur !

Crédits photos: Anita's bed & breakfast

lundi 17 mai 2010

Langoustine : 01, Mon amoureux de B. :00

Dernière journée au Portugal, à Lisbonne, toujours aussi malade (RE : fiévreuse. JOIE de nouveau.) Je propose à mon amoureux de B. d’aller manger dans un petit resto pas très loin de l’hôtel que j’ai remarqué. Mon amoureux de B. travaillant « l’orientisme » (appelons-le pour ce billet : l’orienteur-en-apprentissage-d’amoureux-de-B.) ce jour-là me propose un autre endroit, Lonely Planet en poche. D’accord, mais c’est lui qui guidera... jusqu'à la fin. Va pour Le Versaille de nom. On marche, on marche. Après un bon 45 minutes, vidée de toute énergie et fiévreuse comme pas une, on décide de finalement se prendre un « tax » pour s’y rendre. Improvisant un portugais plus que douteux, je dicte au chauffeur l’adresse de la super suggestion de mon orienteur-en-apprentissage-d’amoureux-de-B. pour me rendre compte quelques minutes plus tard, quasiment à destination quoi, que mon orienteur-en-apprentissage-d’amoureux-de-B. nous oriente, justement, au mauvais endroit ! Et ce... dans une pâtisserie ! (C’est trompé de paragraphe Lonely Planet ! Ça arrive à tout le monde, mais lui, il était en train d’appendre à s’orienter ! (rires))

Ainsi, découverte de l’erreur et mille pardons au chauffeur, nous partons pour la bonne suggestion Lonely Planet (en parcourant, soit dit en passant, tout le chemin que nous avions fait, quelques minutes plus tôt À PIED… et... toujours fiévreuse vous ai-je dit ?) pour enfin aboutir… au resto où je voulais bien aller manger… au tout début... pas très loin de l’hôtel ! (HUH !)

Mon amoureux de B. : 00

Enfin bref, le resto, Carvejariari Badouro de nom (et renom), où langoustines et homards frais nous attendent de leurs yeux globuleux, était fantastique ! On commande généreusement : huîtres, vin, morue (parce qu’au Portugal, il est un devoir de manger de la morue !), eau et… langoustine. Je m’empresse de demander au serveur une petite langoustine fraîche (car je l’avais vu apporter une langouste bien énorme)… feeling (ah ces feelings féminins !) que la cuenta serait obsolète. On mange, on se régale et la langoustine est une pure merveille pour les papilles gustatives!

Moment fatidique : la cuenta qui monte dans les 3 chiffres ! Car cette fameuse langouste n’était pas moins de 100 EUROS ! Convertissez et vous aurez 150 beaux dollars !

Langoustine : 01. (Mais... on l'a quand même mangé cette langouste ! Donc, quel est le pointage vous croyez?)

Quelques photos de Lisbonne à venir sous peu. (Désolée pour les amateurs de références, mon Lonely Planet se trouvant au Canada et ayant une de ces mémoires courtes pour les noms, en particulier après 2 autres voyages que je vous raconterai sous peu bien sûr, tout m'est sorti de la tête !)

La Torre (imitation d'une tour d'échec pour défendre le port de la ville jadis)

Monastère

Vue sur Lisbonne

Plaza centrale

Ces fameuses sardines du Portugal



Crédits photos: mon amoureux de B.

jeudi 6 mai 2010

Histoire d'un mouchoir à Porto

La veille que mon amoureux de B. arrive, je tombe malade, du genre on ouvre la fenêtre de sa chambre et on se fout complètement nu en plein milieu de la nuit parce qu'on sue de tous les pores de ma peau. J’étais mal (et le suis toujours) et sentais aussi qu'une l’otite veillait due aux sécrétions trop nombreuses (après diagnostic : muqueuse du dos aux oreilles. JOIE.)… enfin bref. Mon amoureux de B. arrive, on fait la fête. Résultat ? Le lendemain, je suis complètement fiévreuse pour mon examen en création publicitaire… espagnole ! J’écoute le prof. en ne l’écoutant pas. Je ne pige rien au mandat, mais cela reste une autre histoire. Néanmoins, nous suivons le planning initial et j’achète quelques médicaments à Madrid avant le fameux départ pour le Portugal. Nous allons donc nous couché et je prends bien soin de me soigner avant de dormir : aspirine, vitamine C, eau et gouttes pour les oreilles (insertion d’un fameux-mouchoir-quand-je-n’ai-pas-de-ouate dans l’oreille).

Le matin, le rituel du « je me soigne bien » recommence et j’insère de plus belle le fameux-mouchoir-quand-je-n’ai-pas-de-ouate dans l’oreille.

Nerveuse de prendre l’avion avec un début d’otite (non, mais ! Ce n’est pas comme ça que le tympan peut nous exploser ? Je me résigne à ma future surdité, car je tiens à aller au Portugal avec mon amoureux de B.! Bon.), je joue tout le temps avec mon fameux-mouchoir-quand-je-n’ai-pas-de-ouate dans l’oreille. Et ça y est, j’essaie de l’enlever, car j’en ai marre : plus capable ! Le fameux-mouchoir-quand-je-n’ai-pas-de-ouate dans l’oreille ne veut plus sortir de ladite oreille ! Capote un peu. Beaucoup. « B. sort moi ça s.t.p. ! »

Pour compréhension du billet à son maximum, voici les étapes des tentatives d’extraction du fameux-mouchoir-quand-je-n’ai-pas-de-ouate à Porto (ville un de notre itinéraire au Portugal):

1. Moi-même. Comme je l’ai mentionné un peu plus haut, je n’ai réussi qu’à l’enfoncer de plus belle.

2. Mon amoureux de B. Après décollage de l’avion, à l'aide de ma pince-poil (en se cachant juste au cas où les employés auraient la brillante idée de me voler ma pince-poil que j’ai d’ailleurs moi-même volée à ma super maman d’amour, il y a de cela des années), mais en vain, le mouchoir se désintègre à chaque tentative… morceau par morceau…

3. Urgence - Santé publique à Porto. La fille constate la même chose que mon amoureux de B. Le mouchoir se désintègre même avec de plus grandes pinces. Elle me conseille d’aller dans un hôpital. Cela adonne bien, il y en a un tout près du centre historique de Porto où nous allions…

4. Hôpital public. Choc. Cela coûtera 150 EUROS pour une consultation. Le mec à la réception me conseille d’aller voir dans un hôpital privé, moins cher dit-il. Celui-ci se trouve tout prêt de notre hôtel, cela adonne bien nous y allions…

5. Hôpital privé. 70 EUROS, ça fait mal ($$$), mais va bien falloir le retirer ce fameux-mouchoir-quand-je-n’ai-pas-de-ouate. Consultation avec un aimable médecin du Ganda, constat : n’a pas les instruments précis pour le travail. Me conseille d’aller voir un ORL, un spécialiste quoi, car lui-même se dit pouvoir endommager mon tympan tellement le fameux-mouchoir-quand-je-n’ai-pas-de-ouate se désintègre. Soulagement : ne me charge pas le 70 EUROS. (JOIE2.)

6. Hôpital public de nouveau (mais plus loin dans la ville, beaucoup plus loin, nous n’avions pas prévu aller là-bas, tout au fond de Porto…). Re : constat : 150 EUROS (convertissez le montant et vous aurez, à peu près, 215 beaux dollars !) C’est cher payer le fameux-mouchoir-quand-je-n’ai-pas-de-ouate dans mon oreille, mais seule la fin justifiera les moyens, comme on dit… Mais bon, je rencontre enfin le médecin qui me délivrera de ce fameux-mouchoir-quand-je-n’ai-pas-de-ouate! Il essaie donc avec un instrument, puis un autre, et un dernier et voilà : délivrance du fameux-mouchoir-quand-je-n’ai-pas-de-ouate!

Après remerciements, à la limite sur mes deux genoux à la Madonne,, j’ose poser la fatidique question : « Comment cela fonctionne-t-il côté paiement de la consultation doc.? » Dans un français douteux me répondit-il : « Ah. Pas payer pour vous. Gratis. » (JOIE sans fin.)

P.-S. Suis allée consulter un médecin ce matin pour qu’on me fasse grâce d’antibiotique. Connaissant la routine, je savais que j'aurais des frais de consultation à payer. Je consulte donc, on me diagnostic, on me fait une prescription et je retourne au comptoir voir la pas-du-tout-sympathique-réceptionniste à cet effet qui me dit : « Ah, une prochaine fois. Rien à payer cette fois ! »

Chanceuse, vous dîtes ?

Voici les quelques images de Porto, car on l'a quand même visité cette ville...


Gare de São Bento

Azulejos (ou pochoir sur céramique)


Vue sur Porto


Bâteau traditionnel transportant le porto

Pont Dom-Luís
Crédits photo: mon amoureux de B. Merci.