lundi 8 novembre 2010

Vacancière Air Transat

Bonjour tout le monde,

Cela fait un moment que je n'ai pas rédigé via Maria-Eva Ferlandez, c'est que, comme vous le savez, ce blogue est moins pertinent depuis que je suis revenue en terre québécoise.

Cependant, aujourd'hui, j'ai une requête à vous faire... je participe présentement à un concours Vacancier Air Transat et j'ai besoin de vous pour aller voir ma toute nouvelle vidéo qui est ma candidature pour ce poste!

Vous savez tous comme moi qu'il s'agit d'un emploi de RÊVE qu'on s'arranche présentement sur le Web. Eh bien, fidèles amis, regardez et commentez!

Merci beaucoup! :-)

mercredi 28 juillet 2010

Welcome to America! (Mot de la fin)

Il y a un mois, je préparais mes bagages et mon retour. Ce qu’il y en a eu des ménages aux petites heures du matin au retour des nombreuses despedidas (départs/adieux) ce dernier mois-là ! Ceci étant dit, il s’agit (malgré moi) de mon dernier billet, blogue de voyage oblige !

Ainsi, rush de départ, cette fois-ci, (inutile de vous répéter que le mois de juin a été des plus busy : enfin, « répètage » il y a pour mon propre plaisir), je finis par finir après quelques jours (c’est que des mallettes, moi, leur organisation se compte en unité de jour et non d’heure !) mes bagages, assise et émechée afin de réussir à les fermer sans que rien ne se manifeste par exemple… (Rires, cette allusion est pour les amies proches ! Désolée.)

Enfin bref, je pars, petit kit de voyage sur le dos ( les 28 boutons de mon one piece à attacher et détacher selon besoin, j’avais mal prévu cela quand vous pensez au cabinet de l’avion ou au très pénible chemin à faire (bus + métro) avec deux valises à roulettes, le sac à portable et la sacoche jusqu'à l'aéroport. Résultat ? Quelques boutons furtifs m’ont fait honte ! Mais bon…

Ainsi, j’arrive péniblement à l’aide de mon super ami Turc M. à l’aéroport. Émotive, j’étais, mais surtout préoccupée par mes valises, par le poids de celles-ci, par leur quantité, and so on, mais ma première joie (appelons cela mon premier constat-welcome-to-america) de rentrer en terre américaine m’a été fait à Madrid, car mes valises de m'ont pas été facturé, et ce, même si elles étaientt trop lourdes selon les règlements de la compagnie aérienne et bien que celle destinée à la cabine était visiblement trop grosse !

Ainsi, coincée entre mon beaucoup-trop-gros-et-lourd-sac-à-portable, les céramiques à mes beaux-parents, mon livre, mes effets personnels en sécurité (passeport, visa, argent, etc.), après 8 heures de vol, l’avion atterrissait enfin à Philadelphie.

Et c’est aussi qu’au débarquement que je faisais mon deuxième constat-welcome-to-america
: je m’étais ennuyée de ces toilettes qui tirent la chasse d’eau toute seule ! Comme quoi le plus infime détail peut nous décrocher un sourire parfois ! Mais bon, troisième constat-welcolme-to-america, moins à notre honneur cette fois-ci ont été les contrôles et les files d’attente américaines… exaspérantes ! Ainsi, aux États-Unis, on vous contrôle, et parfois fouille de nouveau, pas une, pas deux, pas trois, mais quatre fois avant que vous ne puissiez vous dirigez vers votre porte d’embarquements ! Mais tout ça avec le sourire et des compliments par-ci par-là… bien sûrs ! C’est qu’ici, on est au pays parfait, c'est-à-dire au pays des dents blanches, des gens pas de poils, des familles parfaites, des gens trop gentils, du rêve américain, etc. Belle petite claque de lucidité. Finalement, on met pas moins de 3 heures pour une connexion aux USA des parfaits, même si vous venez de chez leur très cher voisin canadien !

Mais, après tout ça, Montréal m’attendait à bras ouverts, aussi accueillante qu’elle l’est. Et c’est aussi là que mon amoureux de B. et mes super copains québécois m’attendaient afin de souligner mon retour. D’ailleurs, merci à vous tous une fois de plus !

El momento presente
Le retour est dur dur dur, vous vous en doutez. Heureusement, mon amoureux de B. et moi en avions parlé beaucoup avant mon départ et pendant mon voyage, facilitant ainsi mon retour. Cette expérience m’a fait déterrer quelques rêves de jeune femme et la pensée de m’envoler de nouveau en Europe est très présente. Alors, oui, réflexion, il y a. Je suis donc dans la zone grise où choisir de réaliser ces rêves se bat entre choisir la vie que j’ai et que je j’aime ici.
Souhaitez-moi buena suerte !


Mais avant de partir…

Merci à vous ! Ce fut un immense plaisir de vous partager mes expériences, voyages et anecdotes ! J’espère que j’aurai à vous retrouver bientôt via mon écriture (peut-être via un autre blogue qui sait !) À bien y penser, peut-être qu’il y aura un autre billet, celui-ci sera pour vous annoncer ledit peut-être et éventuel nouveau blogue ! (Croisement de doigts.)

lundi 19 juillet 2010

Repues à Séville

Lors de la visite de ma maman en Europe (sa 1re fois: coup de foudre il y a bel et bien eu…), l’Espagne nous réservait un de ses plus beaux joyaux qu’était Sevilla.

Maman et moi à Barcelone
Impression ? Bouffe, bouffe, bouffe (gamoum, gamoum, gamoum) ! Outre l’histoire impressionnante qu’ont laissé les catholiques et les musulmanes sur les bâtiments de la ville, Séville nous a repues de sa nourriture riche en tradition tant et si bien qu’une obsession accaparait mes pensées de retour à Madrid : manger des caracoles (petits escargots desquels je n’ai été vaine à trouver hors Séville) !

Caracoles
Or, Séville est très connu pour ses délicieuses tapas. Ne passant pas 24 heures avant que je ne me rassasie desdits caracoles, lesquelles, soit dit en passant, étaient tout de même un peu difficiles à manger en raison de leur tête et leurs antennes bouillis visibles avant succion de leur chair ! Un régal… de carnivore ! Et quand ceux-ci faisaient défaut au menu, nous goûtions une de ces fameuses queues de taureau (très, très tendre, façon bœuf bourguignon), ou bien une de ces délectables gaspachos (soupe froide de tomates), ou encore une de ses tortillas aux crevettes, bref, des tapas tous plus typiques les uns que les autres. Nous avons dévoré la nourriture andaloucienne, épicuriennes que nous sommes !

Queue de taureau
En cet été exceptionnellement chaud, voici quelques photos du magnifique centre historique de Séville ainsi qu’une recette de gaspacho (laquelle en pas moins de deux semaines en terre québécoise j’ai réalisée trois fois !). À faire obligatoirement ! C’est simple et c’est un pur délice ! ¡Buen provecho!

Gaspacho espagnole

Ingrédients
5 tomates pelées et coupées en dés
1 poivron vert tranché
2 gousses d’ail
¼ de pain au levain en petits morceaux
¼ de concombre pelé et coupé en dé (garniture si désirée)

Broyez les tomates avec l’ail. Incorporez le poivron vert et le pain. Liquéfiez le mélange. Si celui-ci est trop épais, y ajouter un ou deux glaçons ou un peu d’eau. Laissez refroidir une heure au réfrigérateur (ou plus, la soupe est meilleure très froide). Avant de servir (dans des verres longs selon la tradition à Séville) y ajouter le concombre en garniture.

Plaza de Toros de la Real Maestranza

Plaza de España


Alcázar (ses jardins)

Alcázar (à l'intérieur du palais)


Cathédrale de Séville (où Christophe Colomb repose en paix)

Parce que le Flamenco vient de Séville (du moins, du Sud de l'Espagne),
j'en ai toujours des frissons dans le dos...

mercredi 7 juillet 2010

Terminer terriblement

Suis revenue en terre québécoise depuis le 1er juillet et comme vous vous en doutez mon dernier mois en Europe a été des plus occupés (un mois où je n’avais pas assez de temps pour me taper une bonne nuit de sommeil, hein maman !?)

Et déjà mon retour est très occupé ayant prévu de faire du bénévolat au Centre-du-Québec. Beaux projets, mais où la connexion Internet me fait défaut. Ainsi, je terminerai péniblement les dernières aventures, voyages, faits cocasses et cette terrible fin que fut la meilleure expérience de ma vie (sans grande surprise) et que je tiens toujours à vous partager sur le blogue. Lentement mais sûrement.

Un petit coup de cœur

Aujourd’hui, j’ai reçu un petit coup de cœur en guise de coup de téléphone, mais avant de vous révéler de qui s’agissait-il, voici l’histoire de mes fins de soirée bien arrosées en Espagne.

Ainsi, immanquablement, surtout au début de mon périple de 5 mois, lorsque je revenais à ma maison à VN et lorsque j’avais bien fêté « la vie » au cours d’une quelconque soirée, je pleurais une personne avec laquelle je n’avais pas parlé depuis plus de 6 mois.

Donc, un soir en particulier, en fait le dernier party Erasmus qui a eu lieu le 4 juin, vous vous doutez que ce fut une soirée par excellence pour bien arroser la fin de notre expérience. Super soirée où nous nous sommes amusés ensemble une dernière des dernières fois (il y en a bien eu d’autres, mais pas rassemblant les Erasmus en entier). Enfin bref, cette soirée-là je l’ai terminé chez des potes américains (Canada-USA) où liberty fries et Kellogg’s furent à l’honneur. Besos par-ci et par-là, je décide de rentrer. J’avais ce jour-là une petite robe de soirée rouge et des sandales, pas de talons, car je boitais en raison de mon accident sur la piste de dance du Paccha Madrid quelques jours plus tôt. Et bien, sur le chemin du retour, boitant affreusement, je tenais ma sacoche en me tenant les bras question de me réchauffer un peu (c’était frais à 7-8 h du mat.) et c’est aussi sur ce chemin-là du retour que je me suis mise à pleurer de nouveau cette personne qui me manquait terriblement maintenant depuis plus de 10 mois. Et ce matin-là, une voiture d’Espagnols s’est arrêtée pour me demander s’il s’était passé quelque chose…

Et bien, ce matin même en sol québécois, même si beaucoup d’entres vous connaissent déjà l’histoire du jour où j’ai eu l’air d’avoir été violée en Espagne, j’ai le goût de vous la raconter de nouveau pour vous introduire que ma sœur a enfin appelé !

Cheers to that !

Marathon culturel à Madrid

Bouteille d’eau à la main, chaussures de sport chaussées, et nouvellement nouvelles (ouch !), Maria Eva Ferlandez, s’étant elle-même baptisée quelques mois plus tôt en terre madrilène, s’apprêtait (enfin) à finalement visiter la merveilleuse capitale où elle vivait depuis quasi une demie année : Madrid !

Temps accordé : une journée et demie
À faire absolument : les musées Reina Sofia et el Museo del Prado, ainsi que quelques boutiques (très chères références de notre super Lonely Planet) afin de dénicher les cadeaux-souvenirs aux êtres chers le méritant (rires diaboliques…)
Trajets touristiques : deux, et ce, à se taper dans le beau bus rouge deux étages bourré de nationalités ayant des caméras numériques toutes plus élaborées technologiquement les unes que les autres, enfin… vous voyez le genre.
Accompagnée : si, de maman la 1re journée et seule le lendemain.
Contexte : le rush touristique à Madrid s’est commencé après un autre rush touristique de 10 jours à travers l’Espagne avec maman.

Pour meilleure compréhension du contexte, voici le programme du voyage qu’a été celui de ma mère et moi :
Jour 1 : Arrivée + souper à VN (mon chez-moi au nord de Madrid)
Jour 2 : Toledo (petite ville médiévale à absolument ne pas manquer au sud de Madrid)
Jour 3 à jour 7 : Barcelone (Côte méditerranéenne au nord-est de l’Espagne)
Jour 8 à jour 10 : Séville (au sud-ouest de l’Espagne)
Jour 11 : Connexion d’avions à Valence nous donnant ainsi 4 heures pour visiter son centre historique (Côte méditerranéenne au centre-est de l’Espagne)
Jour 12 : Madrid (centre de l’Espagne)
Jour 13 : Départ d’Espagne

(Viva les LowCost !)

C’est donc quelque peu exténuées que nous avons commencé à visiter Madrid, et ce, sur le tard (16 h, mood espagnol oblige. Maman, je suis fière de toi !) Route historique faite, ma mère a dit ses adieux à l’Espagne le lendemain à 13 h où ma véritable course touristique a commencée! Ainsi, métro + bus touristique + bus de ville + marche à pieds, je me suis dirigée vers le Reina Sofia où je me suis tapé le modernisme des peintres célèbres en une heure (feu au c** oblige !)

Ayant un horaire, mais surtout un budget serré, je devais attendre les coups de 18 h, signe de gratuité au Museo del Prado. Je suis donc allée gâter mes proches en attendant, à l’autre bout de la ville, afin de trouver la « perle rare de cadeau-souvenir » toujours selon mon juré de Lonely Planet. J’en suis ressortie tout sourire avec un paquet brun fragile dans les mains pour ainsi revenir au point B : el Museo del Prado où j’ai finalement tout vu à la course en raison d’un marathon effréné dans ses murs, passant d’un étage à un autre haleine haletante. Je crois que si les marathons culturels existaient, j’y ferais honneur, car en pas moins de 9 heures, agréables ampoules nouvellement aux pieds, j’ai parcouru Madrid d'est en ouest pour y voir quasi tout. « Quasi » oblige, car je n’ai toujours pas vu mes très chers et regrettés quatre gratte-ciel qui m’arrachaient un rire à chaque fois aperçus…


Marie au musée
Quand je vois un tableau fameux venant me chercher, je réagis toujours de la même façon : chair de poule et yeux dans l’eau. Immanquable ! Et je vous laisse sur ceux qui m’ont fait cet effet (mes préférés !)

Las Meninas, Velazquez

La maja desnuda, Goya

Saturno devorando a sus hijos, Goya
Le Masturbateur, Salvador Dali

dimanche 13 juin 2010

Dans le port d'Amsterdam

Poches sous les yeux en raison d’une autre nuit passée à l’aéroport de Madrid (ma 5e fois… JOIE.), j’arrive chez mon talentueux-de-cinéaste-d’hôte en espérant qu’une chose : dormir ! Mais bon, une fois arrivée, l’envie du Red Light me submerge en rencontrant celle qui deviendra the perfect partner in Amsterdam : ma compagne de S. Bien qu’étant supposé, je dis bien « supposé », faire mon voyage avec une amie Erasmus, j’ai finalement passé 3 jours avec ma compagne de S. et, du regret, cela serait me mentir à moi-même! Ainsi, je vous dirais même que ce voyage en Hollande a été le plus beau et le plus divertissant de mes voyages hors Espagne !

O.K. O.K. Il y a bien ses Coffee Shops qu’on apprécie en tant que Québécois, mais Amsterdam a beaucoup plus à offrir comme : ses petits restaurants où l’on y mange divinement, ses petites boutiques à la St-Laurent-Montréal, ses canaux que j’envie, ses vélos disparates (moyen de transport le plus prisé), cette techno qui vous emballe sur les pistes de dance, mais surtout, ses grandes et blondes personnes que je qualifierais d’épicuriennes.


Ma future maison (rires)

VéloS



Oui, les Hollandais, pour ce que j’en ai connu, sont épicuriens ! Ils aiment le bon cinéma, la bonne bouffe, les bons trips softs (et oui, je fais référence à ce que vous pensez), la bonne littérature ; les plaisirs de la vie, et ce, pour tous les sens. Je suis tombée en amour avec cette ville et bien que ce ne soit pas le coin d’Europe le plus ensoleillé (humidité = fatal pour mes cheveux), je me suis bien imaginé y vivre quelques années (et au diable mes cheveux !) Ma compagne de B. a bien essayé de me convertir à Berlin, ville que je n’aurai la chance de voir d’ici la fin de mon séjour européen, mais je voyais littéralement la vie en rose.

On s'est fait promener le voyage durant par notre hôte en bike. Devinez comment sommes-nous allés en boîte jeudi soir ?
« Halte au cliché » vous me direz peut-être, mais définitivement : IAMSTERDAM !


O.K. Suis peut-être pas la seule...


Quelques bonnes adresses

Village Bagels (quand ça fait 4 mois que vous n'en avez mangé, vous imaginez le régal !)

Pancakes! Amsterdam (hmm... les bonne crêpes honlandaises ! De plus, il vous donne un petit souvenir avec la facture: porte-clé en forme de sabot.)

Barney's (un staff professionnel et une crowd de bonne famille.)

Jacques Brel, Dans le Port d'Amsterdam (je connais quelqu'un qui sera content !)

lundi 7 juin 2010

Maman, je me suis « crêpée » sur la piste de danse

Ça y est, aussitôt le compte à rebours commencé (du retour), je recommence à me faire de gros « bobos » en guise de souvenir (le même truc m’était arrivé au Québec avant de venir m’installer ici pour 5 mois. Dans l’ordre respectif, je mettais cassé un pôle de ski sur les côtes (mes pauvres côtes 3 et 4, le bâton s’étant plié à l’impact jusqu’à 90 degrés!) et du coup, je ne pouvais plus skier la très courte saison de ski que j’avais pour finalement, une dizaine de jours plus tard, me coincer le pouce gauche dans la porte fermée de la Volkswagen à mon amoureux de B.

Eh bien, cette fois-ci, en fait, je me suis étalée de tout mon long, telle une grosse crêpe française, sur la piste de danse du Pachá Madrid, sur le verre d’eau d’une amie (raclements de gorge) que j’avais au préalable moi-même cassé. Vous voyez le genre ? Trop fort ! J'ai saigné comme Jésus. Alors petite robe de soirée, couchée sur un lit d’hôpital à 4 heure du mat., je me suis fait recoudre le genou en espagnol ! Je n’ai cessé de rire… Honte ou hilarité ? Allez chercher !

Résultat ? Trois points de suture et une multitude de petites coupures pas belles du tout sur mes jambes. Je suis maintenant sœur de points de suture avec la superbe Suisse O. qui auparavant s’est étalée par derrière au Kapital Madrid pour se faire recoudre le cou ! N’ayez crainte, je ne boite quasi plus après une semaine !

Un gros merci à mes sauveurs : A2, M. et J.

Londres en quelques heures... et quelques mots

Le dernier week-end de mai, entre les présentations (ce qu’ils aiment les oraux à l’univ. ces Espagnols !) et les examens de fin de session, je me suis permis (mot juste : permission) de baigner dans l’effervescence de Londres un petit 48 heures, heures pour heures.

Londres, eh bien, c’est cher ! Super cher, mais bon Dieu que cela en vaut la peine : j’ai adoré ! Pourquoi ? Outre le SUPER shopping qu’on peut y faire (à en virer folle, folle, folle… D’ailleurs, une collègue ayant fait son échange là-bas m’a dit qu’elle avait laissé deux sacs à poubelles de vêtements made in (achetés à) Montréal pour ceux d’Angleterre ! Mais bon, son univ. était située en plein sur Oxford Street où j’y ai dépensé 66 livres en moins de 30 minutes ! Ne pas convertir, chers parents, s’il vous-plaît.), on s’y sent vite chez soi (quartiers au sud du centre ressemblent étrangement aux quartiers de l’ouest de Montréal (N.D.G. et Montréal Ouest) en raison des édifices à l’architecture anglaise et ces petites boutiques. Quoique le centre à des airs de New York style européen.)

J’ai été reçue une nuit chez mon premier host CouchSurfing : Bob. Un peu weird, mais oh combien généreux (m’a forcé à apporter une pizza (entière !) à l’aéroport pour que j’aie quelque chose à manger et pour lequel je n’ai pas dépensé un livre !) J’ai donc fait Londres, à pied bien sûr avec Hugo, ami mexicain, mais étudiant en Italie, rencontré là-bas à l’aéroport (pour une deuxième fois dans ce blogue, tous en cœur : ah ! Que le monde est petit !) et aussi en voiture avec Bob et son frère ; en Mini 1966 et Mercedes ! D’ailleurs, la Mini ayant très, très chaud en ce premier week-end de beaux temps anglais (25-28 degrés Celsius) nous a laissé tombé en plein Abbey Road (Beatles power), complètement au nord (perdu) de Londres... mais sauvés quelques minutes plus tard par frère Mercedes ! Merci Bob et Bobbie !

Hugo et la Mini 1966

Voici mes quelques photos clichées.

Classique no. 1

Classique no. 2


Classique no. 3

O.K. O.K. Il y a bien beaucoup d'autres clichés, mais moins amusants, vous ne trouvez pas ?

vendredi 28 mai 2010

Pus de « beurre de pean », budget serré : ça sent la fin.

Le compte à rebours : 33 jours. Laissez-moi vous dire que le cœur est gros, gros déjà ! Les prochaines semaines seront remplies de voyages, encore, mais aussi de départs… un Erasmus à la fois.
Mais pour l’instant, dernier rush de fin de session en espagnol ! Pas trop intense, mais côté langue si ! Ça me prend le double sinon le triple du temps faire un petit 10 pages de travaux! Bon. O.K. J’avoue qu’il y a un peu de « fatigue-voyage » ! Ah quelle misère qu’est la mienne ! (Rires.)

Je manque donc de temps pour écrire sur mon blogue et en manquerai d’ici les prochaines semaines. ¡Que falta!

Souhaitez-moi bonne chance ! Après tout, il s’agit de ma dernière session d’univ. ! (JOIE.)

mercredi 26 mai 2010

¡IBIZA IBIZA IBIZA!

Je cille.
Criez « ¡IBIZA IBIZA IBIZA! », ajoutez-y l’influence d’une liqueur forte (ou deux, ou trois) ainsi que 2400 Erasmus étudiant en Espagne (du Nord au Sud) et en furie, cela va de soi, vous aurez un petit aperçu d’Ibiza, auditif soit, mais assez juste. J'en cille encore. Une semaine folle, folle, folle sur l’île mythique d’Ibiza. Retour : dur, dur, dur, nostalgie à passer et examens (et bien oui, faut bien s’y mettre !)

Ainsi, horaire en main, donnée un peu plus tôt dans l’autobus UAX et Computense (autre université à Madrid), le party a commencé dans l’autobus à 14 h tapant (et n’a finis qu’à la toute fin du voyage) pour ensuite prendre le luxueux ferry qui nous mena à la locura d’Ibiza (Dj’s, bar, piscine, LazyBoy en guise de siège, que ça quoi !)

Honnêtement, il n’y a pas grand-chose à ajouter sur Ibiza sinon que ce ne fut que des parties et un peu de plages (bah. O.K. une excursion à Formentera, la seule journée où il y a plu et fait froid que pour nous rendre tous malade... après qu’une seule et toute petite heure de sommeil…)

Formentera

Formentera, le centre


J’ai comme une graine « din » yeux.
Trousse de survie Erasmus donnée en début de semaine :
- 4 entrées pour les parties (beach party, school party, water party (manqué en raison d’une décision très mature de ne pas vouloir me taper de nouveau 5 jours de fièvre après l’excursion de Formentera. JOIE.) et foam party) ;
- T-shirt Ibiza 2010 (perdu dans la foam…) ;
- Bracelet Ibiza (je crois que vous me verrez débarquer au Québec bracelet toujours accroché à mon poignet) ;
- Chapeau ;
- Lunettes de soleil (heureusement, car perte une seconde fois de mes lunettes de soleil) et
- 4 préservatifs… pour 4 soirées I guess.

Vous aurez ainsi une image bien juste de l’île mythique…

Ibiza

THE ferry

mercredi 19 mai 2010

Regalito a mi mama

À la meilleure maman au monde qui s’amène en Espagne (si ! si !) dans quelques petites semaines ! Baptême européen de surcroît !

Ces chansons font parties du patrimoine musical espagnol et je sais que la meilleure maman du monde appréciera.

María Jiménez Gallego, Con dos camas vacias



Rosario Flores, No dudaria (fille d'une famille très connue en Espagne pour leur talent musical)

mardi 18 mai 2010

Quelques bonnes adresses au vol

Parce que cela bonifiera toujours les séjours à l’extérieur de notre douillet confort, voici quelques bonnes adresses que nous avons eu la chance de croiser, mon amoureux de B. et moi, lors de nos excursions touristiques.

Lisbonne, Portugal

Lisbon Dreams Guest House

Crédits photos: Lisbon Dream Guest House

Un hostel plus que moderne où l’on enregistre mentalement le décor pour pouvoir en remémorer les moindres détails (afin de les imiter, bien sûr, une fois chez soi !) Un hostel avec tout ce que cela signifie, c’est-à-dire : pièces communes, salles de bain partagées, terrasse, etc., mais où l’on nous fournit en extra pantoufles et peignoir !

Pastéis de Bélem

Crédits photo: mon amoureux de B.

Pâtisserie où l’on fait les meilleurs Pastéis du Portugal depuis 1837. Vous saviez que les Portugais sont tellement bonne fourchette qu’il n’hésite pas à faire des kilomètres en voiture pour aller manger là où on se doit manger le meilleur plat de morue exemple ? Comme si les Montréalais venaient jusqu’au Centre-du-Québec pour manger la fameuse poutine ! La Pastéis ? Un régal !


Crédits photo: mon amoureux de B.


Barcelone, Espagne

Anita’s bed & breakfast

Crédits photo: Tripadviser

Mon amoureux de B. et moi sommes arrivés super tard à ce B&B en raison d’un vol reporté et d’un trajet autobus-métro, ma foi, assez long (d'ailleurs, je désespérais de voir que j’avais opté pour un endroit aussi loin !) Enfin bref, on aboutit chez nos hôtes à une heure du matin dans un quartier résidentiel où rien ne nous prédit qu’on nous ouvrira bien la porte. Sonne à la porte et sonne de nouveau. Appelle un numéro et un autre, au moment où je commençais à paniquer, notre hôte nous ouvre, en jogging soit, mais tout sourire sur ce qui a été un petit paradis lors de notre séjour à Barcelone. Bien que très loin du centre, quoiqu’avec les transports en commun il n’y a rien là, la vue que nous avions de notre chambre était à couper le souffle : nous avions tout Barcelone sous les yeux ! Un pur délice visuel, de nuit comme de jour ! Et que dire du petit « dej. » : fantastique ! Une adresse où mon amoureux de B. et moi n’hésiterons pas à visiter de nouveau dans le futur !

Crédits photos: Anita's bed & breakfast

lundi 17 mai 2010

Langoustine : 01, Mon amoureux de B. :00

Dernière journée au Portugal, à Lisbonne, toujours aussi malade (RE : fiévreuse. JOIE de nouveau.) Je propose à mon amoureux de B. d’aller manger dans un petit resto pas très loin de l’hôtel que j’ai remarqué. Mon amoureux de B. travaillant « l’orientisme » (appelons-le pour ce billet : l’orienteur-en-apprentissage-d’amoureux-de-B.) ce jour-là me propose un autre endroit, Lonely Planet en poche. D’accord, mais c’est lui qui guidera... jusqu'à la fin. Va pour Le Versaille de nom. On marche, on marche. Après un bon 45 minutes, vidée de toute énergie et fiévreuse comme pas une, on décide de finalement se prendre un « tax » pour s’y rendre. Improvisant un portugais plus que douteux, je dicte au chauffeur l’adresse de la super suggestion de mon orienteur-en-apprentissage-d’amoureux-de-B. pour me rendre compte quelques minutes plus tard, quasiment à destination quoi, que mon orienteur-en-apprentissage-d’amoureux-de-B. nous oriente, justement, au mauvais endroit ! Et ce... dans une pâtisserie ! (C’est trompé de paragraphe Lonely Planet ! Ça arrive à tout le monde, mais lui, il était en train d’appendre à s’orienter ! (rires))

Ainsi, découverte de l’erreur et mille pardons au chauffeur, nous partons pour la bonne suggestion Lonely Planet (en parcourant, soit dit en passant, tout le chemin que nous avions fait, quelques minutes plus tôt À PIED… et... toujours fiévreuse vous ai-je dit ?) pour enfin aboutir… au resto où je voulais bien aller manger… au tout début... pas très loin de l’hôtel ! (HUH !)

Mon amoureux de B. : 00

Enfin bref, le resto, Carvejariari Badouro de nom (et renom), où langoustines et homards frais nous attendent de leurs yeux globuleux, était fantastique ! On commande généreusement : huîtres, vin, morue (parce qu’au Portugal, il est un devoir de manger de la morue !), eau et… langoustine. Je m’empresse de demander au serveur une petite langoustine fraîche (car je l’avais vu apporter une langouste bien énorme)… feeling (ah ces feelings féminins !) que la cuenta serait obsolète. On mange, on se régale et la langoustine est une pure merveille pour les papilles gustatives!

Moment fatidique : la cuenta qui monte dans les 3 chiffres ! Car cette fameuse langouste n’était pas moins de 100 EUROS ! Convertissez et vous aurez 150 beaux dollars !

Langoustine : 01. (Mais... on l'a quand même mangé cette langouste ! Donc, quel est le pointage vous croyez?)

Quelques photos de Lisbonne à venir sous peu. (Désolée pour les amateurs de références, mon Lonely Planet se trouvant au Canada et ayant une de ces mémoires courtes pour les noms, en particulier après 2 autres voyages que je vous raconterai sous peu bien sûr, tout m'est sorti de la tête !)

La Torre (imitation d'une tour d'échec pour défendre le port de la ville jadis)

Monastère

Vue sur Lisbonne

Plaza centrale

Ces fameuses sardines du Portugal



Crédits photos: mon amoureux de B.