samedi 27 février 2010

¡Hasta luego!

1 h 36, je viens tout juste de terminer la préparation de ma prochaine semaine (recherche de trucs à faire à Madrid/itinéraire/lavage/triage/valise and so on) ; c’est que dans quelques heures, mon amour de B. atterrira à Madrid avec sa super choups de 5 ans (JOIE). Vous comprendrez que dans la prochaine semaine, je ferai sûrement relâche, car d’autres activités me seront, disons… un peu plus alléchantes. Alléchantes, car je commencerai enfin à cuisiner espagnol ! ;-) (D’ailleurs, à ce propos, j’ai mis pas moins de deux heures à me taper ma liste d’épicerie. C’est comme cela quand on a décidé (bravo) de traduire un livre de recettes espagnol ! Bonne chance pour la suite. Traduire les ingrédients est une chose, traduire les instructions, une deuxième.) Des photos de comida suivront donc sous peu et je vous raconterai mes (mé)avantures culinaires prochainement ! Euh… j’espère que super choups mangera !

mardi 23 février 2010

Mon Karma estudiantin

Ah, mais putin. La galère, quoi ? Ça fait plus d'une semaine que j'essaie de tisser (parce que tisser est vraiment le mot à employer à cette fin) un horaire convenable. Alléluia ! Je réussis lundi. Tous, tous, tous mes cours ne se donnent finalement pas en même temps : soulagement total (même si pour cela, il faut que je me tape pas moins de 20 heures de cours par semaine avec un horaire de bip de bip. Le genre que tu-te-tapes-4-cours-en-l'espace-de-6-heures-sans-break-3-fois-semaine. L'enfer.

Mais bon, voilà... J'ai commencé à les suivre ces fameux cours, ou plutôt les essayer, mais bon… les professeurs Espagnols en ont rien à foutre de la Française (de langue) qui a du mal à suivre le débit de leurs paroles ! OUF. Je reviens justement d'un cours d’AutoCAD (programme de dessin assisté par ordinateur) où je croyais innocemment m'emmerder en raison de mes (mmh : réflexion) 3 ou 4 cours de graphisme au QC passés haut la main. Et bien, NON. La pauvre-de-petite-moi ne pigeait rien à rien ! Même la gentille Erasmus M. E., Mexicaine depuis la naissance, avait peine à suivre.

Après ? Angoisse totale. Les cours d'espagnol, je ne veux rien savoir, donner moi que des cours en anglais... ou peut-être ceux en Espagnols reconnus par les vieux Erasmus (seule référence) comme étant faciles. Mais... pas si simple que ça, encore faut-il que mon université au QC me les reconnaisse… et que tous ces cours libres (encore une fois) ne soient pas tous dans le même horaire !

À s'en arracher le poil des bras ! Car, si je ne réussis pas à me faire un horaire convenable et reconnu par l'UdeS, c'est: pas de bacc. et remboursement de ma bourse d'études à l'étranger...

À croire que mon Karma estudiantin sherbrookois me suit... Oupsi.

Note à moi-même: toujours dire à maman que tout va s'arranger ! Je t'aime maman. :-)

lundi 22 février 2010

La quête dominicale


N’arrêtant pas de pleuvoir à l’instant où je mets, ne serait-ce, que le bout de mes chaussures dans l’entre-cours de ma vivienda, nous avons décidé mesdemoiselles A., B. et moi d’aller nous acheter des bottes d’eau. Nous sommes donc partis hier pour le Rastro, marché ambulant de vêtement, ouvert seulement le dimanche, afin de dénicher ces bip de bip de bottes en caoutchouc ! Résultat ? Nada et les pieds trempés comme toujours. Alors ? Et bien, je traîne maintenant toujours deux sacs de plastique (nouvellement baptisés mes sacs–à-pied) et des bas d’extra avec moi afin d’y insérer mes pieds secs quand je prie Dieu de faire un miracle.

Out of the blue : je n’ai toujours pas oublié les chroniques culinaires, c’est juste que le livre a été très difficile à trouver (hier), mais je suis un peu moins en régression culinaire que la semaine passée en raison des fameuses pâtes al dente mais, surtout, italiennes dont je me suis régalée. D’ailleurs, mes deux nouvelles amies françaises (avons trinqué à cela la dernière fois) m’ont assuré (JOIE.) que les Erasmus gagnaient toujours 5 kilos (à peu près 10 livres) par semestre! Avalement de salive, nous avons pris une photo « avant » pour en faire une « après ». Moi qui croyais en perdre à force de marcher ces villes européennes.

dimanche 21 février 2010

Spanification

Les filles Erasmus


La semaine passée a été riche en diversité culturel, et ce n’est que le début du chemin qui se tracera, vous vous en doutez bien. Cette semaine-là a donc été essentiellement parsemée de rencontres amicales entre Erasmus (étudiants étrangers). Une fois de plus, j’ai assisté au déploiement du monde autour d’un verre (si ! si ! encore !) et d’une table à manger, et ce, en dégustant les fameuses pâtes al dente, mais surtout italiennes, ou encore en me régalant de délicieuses crêpes françaises au Nutela et zeste d’orange.


Cette semaine-là a aussi été celle où j’ai commencé, lentement mais sûrement, à vivre le rythme-weird-mais-tout-simple de la vie espagnole. Qu’est-ce que je vous raconte ? Et bien, le rythme-weird-mais-tout-simple de l’Espagnol typique est de ne pas se lever avant que ne sonne midi (en tout cas, pour ce qui est des étudiants, car ils ne font pas, eux, de siesta l’après-midi, n’ayant pas de commerce a fermé entre 2 h 30 et 5 h 30 ! Mais encore là…, ce n’est pas vrai pour tous les Espagnols, car ils ont été reconnus à travers l’Union européenne comme étant le peuple qui ne dort que très peu.), de ne luncher que vers les 15 et 17 heures, de ne souper que vers les 22 h 30 (heure de grande écoute côté téléséries populaires) et enfin de ne sortir que tardivement... la nuit. Ce qui fait que la Québécoise/Canadienne que je suis se sent maintenant en début de soirée quand elle arrive en boîte à 2 heures du mat.!


Ce rythme-weird-mais-tout-simple de l’Espagnol typique s’insinue en vous à l’instant même où les « vieux » Erasmus (étudiant ayant un semestre de plus derrière la cravate que les nouveaux venus) vous en témoignent si allègrement pendant que vous, ben… vous les écouter poliment, car la seule pensée qui vous trottine la tête est : euh... très weirds les vieux.



Sinon, cette semaine encore, j’ai toujours voulu faire plus. Faire plus de rencontres, plus d’activités, plus de sorties, plus de fiestas, manger plus, boire plus de vin, etc. J’ai eu, et ai maintenant, très soif de cette diversité et j’en deviens peu à peu « alcoolo ». ¡Salud a todos!

Voici quelques photos de cette semaine. Elles ont été prises ici et là où la soif de vouloir toujours plus me gagnait, particulièment à Segovia, ville historique au Nord de Madrid.


Le Canada/Salvador/Roumanie/Mexique/Italie a Segovia (de gauche à droite)


Aqueduc romain construit au 1er siècle et toujours en fonction de nos jours



La Catedral

El Castillo de Alcazar