dimanche 13 juin 2010

Dans le port d'Amsterdam

Poches sous les yeux en raison d’une autre nuit passée à l’aéroport de Madrid (ma 5e fois… JOIE.), j’arrive chez mon talentueux-de-cinéaste-d’hôte en espérant qu’une chose : dormir ! Mais bon, une fois arrivée, l’envie du Red Light me submerge en rencontrant celle qui deviendra the perfect partner in Amsterdam : ma compagne de S. Bien qu’étant supposé, je dis bien « supposé », faire mon voyage avec une amie Erasmus, j’ai finalement passé 3 jours avec ma compagne de S. et, du regret, cela serait me mentir à moi-même! Ainsi, je vous dirais même que ce voyage en Hollande a été le plus beau et le plus divertissant de mes voyages hors Espagne !

O.K. O.K. Il y a bien ses Coffee Shops qu’on apprécie en tant que Québécois, mais Amsterdam a beaucoup plus à offrir comme : ses petits restaurants où l’on y mange divinement, ses petites boutiques à la St-Laurent-Montréal, ses canaux que j’envie, ses vélos disparates (moyen de transport le plus prisé), cette techno qui vous emballe sur les pistes de dance, mais surtout, ses grandes et blondes personnes que je qualifierais d’épicuriennes.


Ma future maison (rires)

VéloS



Oui, les Hollandais, pour ce que j’en ai connu, sont épicuriens ! Ils aiment le bon cinéma, la bonne bouffe, les bons trips softs (et oui, je fais référence à ce que vous pensez), la bonne littérature ; les plaisirs de la vie, et ce, pour tous les sens. Je suis tombée en amour avec cette ville et bien que ce ne soit pas le coin d’Europe le plus ensoleillé (humidité = fatal pour mes cheveux), je me suis bien imaginé y vivre quelques années (et au diable mes cheveux !) Ma compagne de B. a bien essayé de me convertir à Berlin, ville que je n’aurai la chance de voir d’ici la fin de mon séjour européen, mais je voyais littéralement la vie en rose.

On s'est fait promener le voyage durant par notre hôte en bike. Devinez comment sommes-nous allés en boîte jeudi soir ?
« Halte au cliché » vous me direz peut-être, mais définitivement : IAMSTERDAM !


O.K. Suis peut-être pas la seule...


Quelques bonnes adresses

Village Bagels (quand ça fait 4 mois que vous n'en avez mangé, vous imaginez le régal !)

Pancakes! Amsterdam (hmm... les bonne crêpes honlandaises ! De plus, il vous donne un petit souvenir avec la facture: porte-clé en forme de sabot.)

Barney's (un staff professionnel et une crowd de bonne famille.)

Jacques Brel, Dans le Port d'Amsterdam (je connais quelqu'un qui sera content !)

lundi 7 juin 2010

Maman, je me suis « crêpée » sur la piste de danse

Ça y est, aussitôt le compte à rebours commencé (du retour), je recommence à me faire de gros « bobos » en guise de souvenir (le même truc m’était arrivé au Québec avant de venir m’installer ici pour 5 mois. Dans l’ordre respectif, je mettais cassé un pôle de ski sur les côtes (mes pauvres côtes 3 et 4, le bâton s’étant plié à l’impact jusqu’à 90 degrés!) et du coup, je ne pouvais plus skier la très courte saison de ski que j’avais pour finalement, une dizaine de jours plus tard, me coincer le pouce gauche dans la porte fermée de la Volkswagen à mon amoureux de B.

Eh bien, cette fois-ci, en fait, je me suis étalée de tout mon long, telle une grosse crêpe française, sur la piste de danse du Pachá Madrid, sur le verre d’eau d’une amie (raclements de gorge) que j’avais au préalable moi-même cassé. Vous voyez le genre ? Trop fort ! J'ai saigné comme Jésus. Alors petite robe de soirée, couchée sur un lit d’hôpital à 4 heure du mat., je me suis fait recoudre le genou en espagnol ! Je n’ai cessé de rire… Honte ou hilarité ? Allez chercher !

Résultat ? Trois points de suture et une multitude de petites coupures pas belles du tout sur mes jambes. Je suis maintenant sœur de points de suture avec la superbe Suisse O. qui auparavant s’est étalée par derrière au Kapital Madrid pour se faire recoudre le cou ! N’ayez crainte, je ne boite quasi plus après une semaine !

Un gros merci à mes sauveurs : A2, M. et J.

Londres en quelques heures... et quelques mots

Le dernier week-end de mai, entre les présentations (ce qu’ils aiment les oraux à l’univ. ces Espagnols !) et les examens de fin de session, je me suis permis (mot juste : permission) de baigner dans l’effervescence de Londres un petit 48 heures, heures pour heures.

Londres, eh bien, c’est cher ! Super cher, mais bon Dieu que cela en vaut la peine : j’ai adoré ! Pourquoi ? Outre le SUPER shopping qu’on peut y faire (à en virer folle, folle, folle… D’ailleurs, une collègue ayant fait son échange là-bas m’a dit qu’elle avait laissé deux sacs à poubelles de vêtements made in (achetés à) Montréal pour ceux d’Angleterre ! Mais bon, son univ. était située en plein sur Oxford Street où j’y ai dépensé 66 livres en moins de 30 minutes ! Ne pas convertir, chers parents, s’il vous-plaît.), on s’y sent vite chez soi (quartiers au sud du centre ressemblent étrangement aux quartiers de l’ouest de Montréal (N.D.G. et Montréal Ouest) en raison des édifices à l’architecture anglaise et ces petites boutiques. Quoique le centre à des airs de New York style européen.)

J’ai été reçue une nuit chez mon premier host CouchSurfing : Bob. Un peu weird, mais oh combien généreux (m’a forcé à apporter une pizza (entière !) à l’aéroport pour que j’aie quelque chose à manger et pour lequel je n’ai pas dépensé un livre !) J’ai donc fait Londres, à pied bien sûr avec Hugo, ami mexicain, mais étudiant en Italie, rencontré là-bas à l’aéroport (pour une deuxième fois dans ce blogue, tous en cœur : ah ! Que le monde est petit !) et aussi en voiture avec Bob et son frère ; en Mini 1966 et Mercedes ! D’ailleurs, la Mini ayant très, très chaud en ce premier week-end de beaux temps anglais (25-28 degrés Celsius) nous a laissé tombé en plein Abbey Road (Beatles power), complètement au nord (perdu) de Londres... mais sauvés quelques minutes plus tard par frère Mercedes ! Merci Bob et Bobbie !

Hugo et la Mini 1966

Voici mes quelques photos clichées.

Classique no. 1

Classique no. 2


Classique no. 3

O.K. O.K. Il y a bien beaucoup d'autres clichés, mais moins amusants, vous ne trouvez pas ?