lundi 26 avril 2010

Marie cuisine ce soir… encore !

Oh que oui… peut-être suis-je sur une lancée hebdomadaire ? À voir. Donc, cette semaine, je vous ai concocté du riz à la marinière. Honnêtement, c’était D.É.L.I.C.I.E.U.X.

Petite nouveauté, recette bilingue pour mes amis espagnols qui voudraient bien se régaler aussi… et apprendre, qui sait, un peu de Français et vice-versa !

Riz à la marinière / Arroz a la marinera
Ingrédients / Ingredientes

400 grammes de riz / grs. de arroz
2 carottes / zanahorias
1 grosse tomate rouge / tomate rojo grande
1 oignon / cebolla
600 grammes de palourdes (ou clovisse) / grs. de almejas
1,5 litre de bouillon de poisson / de caldo de pescado
1 tasse d’huile d’olive / vasito de aceite de oliva
3 gousses d’ail / dientes de ajo
Persil frais / perejil
Sel et poivre / sal y pinienta


Hachez les oignons et l’ail. Faire cuire dans une casserole l’huile d’olive, les oignons et l’ail. Une fois dorés, incorporez les carottes et la tomate coupées en dés. Couvrir et faire cuire à feu moyen pendant 10 minutes. Ajoutez le riz et les palourdes. Faire cuire pendant quelques instants. Ajoutez le bouillon de poisson, salez et poivrez. Couvrir et faire cuire pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que le riz soit prêt. Saupoudrez de persil et servir.


Versión española
Calentar el aceite en una cazuela de barro o paellera y freír la cebolla y el ajo picados. Cuando doren, incorporar la zanahoria cortada en trocitos y el tomate pelado y picado. Dejar cocer unos 10 minutos y añadir el arroz con las almejas. Rehogar un par de minutos más y añadir el caldo de pescado. Salpimentar y dejar cocer unos 20 minutos, hasta que el arroz quede tierno. Espolvorear con perejil picado antes de servir. (Ver recurso a bajo.)

P.-S. Je n’ai quasi plus besoin de mon dictionnaire pour cuisiner !
P.P.-S. Je ne suis malheureusement pas une traductrice, soyez indulgent.
P.P.P.-S. Mon amoureux de B., il en reste !

Recurso: Emy Rodríguez, Platos Estrella de la Cocina Española, 2008.

Madrid en coche

Après deux mois et demi (enfin !) et grâce à sursuper B. (se mérite un « sursuperlatif », elle m’a aidée dans un de mes travaux espagnols de 20 pages (!), et… bien… je l’aime trop aussi ! Note à moi-même : acheter des fleurs à sursuper B.), on a une gang de chicas espagnoles à VN (Villanueva de la Cañada). Honnêtement, être Erasmus, c’est être entre Erasmus, et être Espagnol, bien, c’est être entre Espagnols dans des groupes espagnols fermés, quoi !? Bien que je vous avoue trouver cela tout à fait légitime, car je fais de même au Québec. Mais enfin bon. Sursuper B. nous a introduit à de nouvelles amies espagnoles A. et O. qui sont, soit dit en passant, super padres (super cool, en Espagnol du Mexique, à ne pas confondre avec celui de l’Espagne !)

Ainsi, avec elles, on est allée (attention : en voiture !) faire du shopping (assez « 0uf », comme les Françaises le disent s’y bien) à Madrid. La journée ? Bien. Mais, vous vous imaginez six filles locas dans les magasins madrileños? Non, honnêtement (et voilà ! Mot du jour : honnêtement), 6 filles à attendre pour l’une et pour l’autre, ou encore, à faire attendre les autres pour un achat ou un autre : l’horreur… mais juste sur le coup... Car, à bien y penser, c’était super de parler shopping (vous saviez que c’est une langue internationale le shopping talk?) (Rires.)

Enfin bref, Madrid en coche (en voiture) a été des plus appréciés, et ce, même en mode « sandwich » entre mes copines et nos sacs d’achats ! Parce que, après tout ce temps sans ma merveilleuse (mais pas vraiment) Accent 2007, à se faire trimballer le popotin dans en bus ou en avion tout à fait inconfortable, être à l’arrière d’une voiture, c’est un luxe apprécié !

P.-S. Merci à mon amoureux de B. pour le cadeau qui me vêtira bien les prochains mois (ou plus prochainement pour toi-même mon amoureux de B. !)

mercredi 21 avril 2010

Marie cuisine

Bon. Bon. Bon. Je sais, je ne suis pas très assidue, finalement, sur mes chroniques culinaires espagnoles. C’est que, vous vous en doutez, traduire en même temps que cuisiner, c’est quelque peu pénible et énervant ! Mais voilà, je m’y suis mis hier et je vous ai fait de belles moules ! Recette pas mal (sérieux), mais odeur désagréable quelque peu.

Mejillones al vapor (moules à la vapeur), 1 portion

Ingrédients
1 kg de moules
2 tasses d’eau
1 tasse de vin blanc
1 cuillère à thé de persil frais
1 feuille de laurier
1 citron

Lavez les moules. Mettre l’eau, le vin et la feuille de laurier dans un chaudron, ajouter les moules et couvrir. Faire cuire jusqu’à ce que les moules s’ouvrent. Une fois les moules cuites, gardez la moitié de l’eau de cuisson pour le service. Ajoutez le citron et le persil et dégustez !


Et bien sûr, le repas n’aurait été complet sans les fameuses frites (+++ mayo !)

Pas mal le résultat, non ? Mon petit papi, je ne les ai pas fait cuire dans une marmite d'huile, mais de l'huile, justement, dans la poêle, il y en avait en « titi » !

Consommation et fruits de mer: les dangers. Cliquez ici pour voir l'article.

L’Islam en Espagne

Loin est mon intention de donner un cours 101 sur l’histoire de l’Espagne (il me faudrait la précieuse aide de ma distante, mais oh combien aimé de sœur), mais une partie importante de celle-ci fut l’occupation musulmane du VIIIe au XVe siècle. Ainsi, L’Alhambra, le « château rouge » (traduction de l’arabe, merci Wiki !), fut édifié à Grenade, Andalousie sur une longue plate-forme au sommet d’une colline boisée. (D’ailleurs, Grenade n’est faite que de collines! Tu en descends une… pour en remonter une autre ! Mes pauvres petites jambes/fesses peuvent en témoigner ! Vous voyez le genre !) Il s’agit là d’une des plus remarquables forteresses du monde méditerranéen où l’ultime évolution de l’art musulman en Espagne y est à son honneur.

L’Alhambra est composée d’une multitude d’édifices. Les voici suivis de courtes descriptions.

Palais nasrides
Les Palais nasrides sont le point central de la visite de l’Alhambra. Ils furent construits au 14e siècle entre la cour des Myrtes (végétaux) et la cour des lions !






Alcazaba
Partie la plus ancienne de l’Alhambra (9e siècle), l’Alcazaba, ou zone militaire, a une vue époustouflante sur Grenade.





Généralif

Ce bâtiment fut la résidence de campagne des rois de Grenade (rien de trop beau !) aménagé au 14e siècle. Le plus majestueux ce sont ses jardins.


Crédits photo: ma gentille B., compañera de piso (coloc) et amie.

lundi 19 avril 2010

Pratiquons l’imparfait (partage de l'imparfaite)

2e voyage Erasmus, 2e voyage où ma tête est contrôlée par mon corps, qui, lui, est contrôlé par ces fameux syndromes revenant mois après mois… (OUPSi.) Résultat ? Action --- > réaction, sans penser, sans réfléchir, mais oh combien ça fait du bien de sortir le méchant des fois ! Et puis, j’assume de mieux en mieux mes émotions et la manière dont je décide de les vivre ; avant, pendant et après. J’accepte le fait que ça peut faire mal et j’assume les conséquences et le chemin entrepris pour cela. C’est « ouf », mais ça soulage ! J’ai donc, une fois de plus, pratiqué l’imparfaite à Grenade et en cela réside mon impression générale de ce voyage.

Un peu plus sur Grenade bientôt, en fait, aussitôt où je pourrai voler les droits d’auteur de mes chers amis photographes amateurs.

Out of the blue : Mon petit papa chéri, je portais les boucles d’oreilles et le bracelet que tu m’as offert à mes anniversaires aujourd’hui… c’est comme si tu avais été un peu avec moi. Missing Qc.

mercredi 14 avril 2010

Merci.

De tout mon cœur, merci à tous ceux qui me donnent des feedbacks à propos de mon blogue, merci à tous ceux qui se donnent la peine de me suivre et aux autres lecteurs que je ne connais pas (Algérie, Maroc, Espagne, États-Unis, etc.) Ça donne chaud au coeur de vous savoir avec moi, du moins en lecture. Je suis accro. aux statistiques que vous seul dirigez et cela me motive à essayer de vous en donner toujours un peu plus. En espérant que je vous amuse et vous amuserai avec mes prochains voyages/trips/aventures, etc.

Merci.
Marie,
BesitosxXxx

ROMA

Pas de chance, première journée, première destination (après une file d'attente de 2h30), Musée du Vatican, première heure : ma caméra meurt. O.K. C’est ma faute entière, je l’ai échappé, comme à plusieurs autres reprises, mais il fallait qu’elle me lâche sur le chemin tant attendu de la Chapelle Sixteen. (JOIE. J’ai le goût d’en pleurer !) Mais bon, super A. a été super gentille et elle a pris beaucoup de photos pour moi, mais celles-ci se font toujours attendre. Je devrai donc bonifier ce billet plus tard en vous avisant par un autre billet (RE : JOIE.)

La file d'attente se prolongeant vers la gauche (si ! si !)

Zeus au Musée du Vatican

Les statues au Musée du Vatican

Coupole de la Basilique Saint-Pierre
Ainsi, Rome : WOW ! Outre les peintures liturgiques, que je dus me taper de nouveau au Vatican (ne vous méprenez pas, j’aime, mais j’étais juste très tannée de ne voir que des auréoles, la Madonne ou encore Jésus), j’ai visité des ruines romaines, le Colisée, le Vatican, des ruines romaines, la Fontaine di Trivi, la Place Saint Pierre, d’autres ruines romaines, le Panthéon, le château San Angelo et d’autres ruines romaines, and so… so… so on! Ce que j’ai préféré ? Le Colisée. Pourquoi ? Parce que c’est le plus extraordinaire des vestiges romains à Rome. Ce n’est pas juste sa taille colossale, mais l’histoire dont le Colisée est imprégné. C’est où je ne sais combien de gladiateurs (et « gladiatrices » si ! si !), condamnés à se battre avec des lions et autres animaux féroces, ont affronté la mort. 2000 ans ont passé depuis et le Colisée se tient toujours debout fier de son passé et de son présent. Touriste comme j’étais, je me suis surprise à penser que la plateforme de combat tout de sable y serait toujours. Vous vous imaginez bien que j’étais un peu trop motivée. Effectivement, elle n’en est plus cette plateforme, mais on peut par contre y voir le sous-sol où cages des animaux et passages des gladiateurs y étaient situés.

Nous avons donc passé 4 jours à Rome à nous enfler les chevilles tellement nous l’avons marché (et que dire de ma pauvre petite carte qui m'a guidé). Belle surprise, nos amis mexicains sont venus nous y rejoindre afin de profiter d’un autre moment ensemble, une dernière fois en Italie (ils reviennent début mai pour un super concert : Rihanna, Shakira, David Guetta, etc.)

Et c’est le point final pour ce qui est de mon voyage en Italie. Prochaine destination : Granada, España pas plus tard que ce week-end.

PISA

Agréable surprise qu’a été celle de Pise. De un, super A. et moi ça roulait comme sur des roulettes et de deux, on a adoré notre court passage dans la ville de la Torre Pendente ! De plus, accalmie d’auberge de jeunesse douteuse, c’était le luxe : propre, bonne odeur, des gens weirds, mais restant dans leur chambre et, attachez votre tuque, on a même eu une bouteille d’eau de fournie ! Comme à l’hôtel, quoi ! C’est fou comme les petits détails peuvent marquer des fois. (O.K. n'importe quoi !) Enfin bref, on s’y s’entait un peu comme à la maison. (Voir pour l'auberge Affittacamere-Delfo sur hostelworl.com si vous planifiez visiter Pise.)

Fiume Arno

La Duomo / Piazza dei Miracoli

La Duomo et le Battistero

Ainsi, la tour de Pise, une merveille parmi tant d’autres, mais quand même LA merveille à y voir et LA plus intéressante. Sinon, autre adoration : nous y avons passé une soirée à manger des tapas et boire sur la rue « principale » pour 4 EUROS. Merci... m’ont dit mes poches !

FLORENCIA

Berceau de la Renaissance, Florence fut pour super A. et moi un peu plus dur (d'ailleurs, elle a failli en perdre son superlatif !) Mais bon, c’est qu’après une semaine coller aux baskets l’une de l’autre, nous voir en peinture commençait à être très très difficile. Nous nous sommes donc séparées, car de toute façon, j’étais ici en majeur parti afin d’en voir des peintures ! Activité moins attractive pour super A.

Euphorie touristique tournant en euphorie artistique, ayant étudier en Arts et Lettres deux ans, j’y ai vu : le David (le vrai et les (2) faux !) de Michel-Ange, La Naissance de Vénus de Botticelli, Le Printemps de Botticelli, and so... so on. Soit dit en passant, une partie de moi était toujours sur les bancs du CÉGEP en regardant ces chefs d’oeuvres. Bref, la richesse artistique de Florence est à en couper le souffle !

La Naissance de Vénus
Le vrai David
Le Printemps

Le faux David et moi

Faut dire qu’après tout ces musées ou peintures de saints se suivent, se succèdent et s’enchaînent (il n’y a que ça, quoi !), et où (faut aussi mentionner) je n’y comprends rien à rien, je me suis mise à la diète de peintures liturgiques : plus de musées, sauf (cela va de soit) celui du Vatican.

Côté ville, par contre, Florence, bah… un peu ennuyante à mon avis, ou n’était-ce que le climat qui régnait entre super A. et moi ? Allez savoir…

La Catedral di Santa Maria del Fiore tout de marbre

La Catedral di Santa Maria del Fiore

Il Palazzo Vecchio

L'intérieur du
Palazzo Vecchio

P.-S. J'ai vu aussi l'oeuvre non-terminée de Raphaël, La Transfiguration, mais je ne me rappelle plus où cette peinture se trouvait entre Rome et Florence...

La Transfiguration