mercredi 7 juillet 2010

Marathon culturel à Madrid

Bouteille d’eau à la main, chaussures de sport chaussées, et nouvellement nouvelles (ouch !), Maria Eva Ferlandez, s’étant elle-même baptisée quelques mois plus tôt en terre madrilène, s’apprêtait (enfin) à finalement visiter la merveilleuse capitale où elle vivait depuis quasi une demie année : Madrid !

Temps accordé : une journée et demie
À faire absolument : les musées Reina Sofia et el Museo del Prado, ainsi que quelques boutiques (très chères références de notre super Lonely Planet) afin de dénicher les cadeaux-souvenirs aux êtres chers le méritant (rires diaboliques…)
Trajets touristiques : deux, et ce, à se taper dans le beau bus rouge deux étages bourré de nationalités ayant des caméras numériques toutes plus élaborées technologiquement les unes que les autres, enfin… vous voyez le genre.
Accompagnée : si, de maman la 1re journée et seule le lendemain.
Contexte : le rush touristique à Madrid s’est commencé après un autre rush touristique de 10 jours à travers l’Espagne avec maman.

Pour meilleure compréhension du contexte, voici le programme du voyage qu’a été celui de ma mère et moi :
Jour 1 : Arrivée + souper à VN (mon chez-moi au nord de Madrid)
Jour 2 : Toledo (petite ville médiévale à absolument ne pas manquer au sud de Madrid)
Jour 3 à jour 7 : Barcelone (Côte méditerranéenne au nord-est de l’Espagne)
Jour 8 à jour 10 : Séville (au sud-ouest de l’Espagne)
Jour 11 : Connexion d’avions à Valence nous donnant ainsi 4 heures pour visiter son centre historique (Côte méditerranéenne au centre-est de l’Espagne)
Jour 12 : Madrid (centre de l’Espagne)
Jour 13 : Départ d’Espagne

(Viva les LowCost !)

C’est donc quelque peu exténuées que nous avons commencé à visiter Madrid, et ce, sur le tard (16 h, mood espagnol oblige. Maman, je suis fière de toi !) Route historique faite, ma mère a dit ses adieux à l’Espagne le lendemain à 13 h où ma véritable course touristique a commencée! Ainsi, métro + bus touristique + bus de ville + marche à pieds, je me suis dirigée vers le Reina Sofia où je me suis tapé le modernisme des peintres célèbres en une heure (feu au c** oblige !)

Ayant un horaire, mais surtout un budget serré, je devais attendre les coups de 18 h, signe de gratuité au Museo del Prado. Je suis donc allée gâter mes proches en attendant, à l’autre bout de la ville, afin de trouver la « perle rare de cadeau-souvenir » toujours selon mon juré de Lonely Planet. J’en suis ressortie tout sourire avec un paquet brun fragile dans les mains pour ainsi revenir au point B : el Museo del Prado où j’ai finalement tout vu à la course en raison d’un marathon effréné dans ses murs, passant d’un étage à un autre haleine haletante. Je crois que si les marathons culturels existaient, j’y ferais honneur, car en pas moins de 9 heures, agréables ampoules nouvellement aux pieds, j’ai parcouru Madrid d'est en ouest pour y voir quasi tout. « Quasi » oblige, car je n’ai toujours pas vu mes très chers et regrettés quatre gratte-ciel qui m’arrachaient un rire à chaque fois aperçus…


Marie au musée
Quand je vois un tableau fameux venant me chercher, je réagis toujours de la même façon : chair de poule et yeux dans l’eau. Immanquable ! Et je vous laisse sur ceux qui m’ont fait cet effet (mes préférés !)

Las Meninas, Velazquez

La maja desnuda, Goya

Saturno devorando a sus hijos, Goya
Le Masturbateur, Salvador Dali

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire