vendredi 5 février 2010

Panique interne momentanée

3 h 39, je me réveille pour la 2e nuit d'affilée. Je ne sais pas pourquoi, c'est l'heure à laquelle beaucoup de gens se couchent au Québec (calculez 6 fuseaux horaires de moins). C'est peut-être parce que mon amoureux de B. pense à moi fort à cette heure-là ou bien I still Jet lag. Ce décollage horaire m'a vraiment perturbée, quoi que sur le sommeil, il ne m'en faut pas beaucoup...

Après avoir tordu mes couvertures dans tous les sens un bon 20 minutes, je décide d'aller à la toilette, chose que j'essaie toujours d'éviter en pleine nuit afin de ne « pas trop me réveiller ». Huhum, enfin bref... Première nuit aussi où j'ai fermé (remarquez ici le « fermé » et non
« verrouillé ») la porte complètement en raison de ma gentille nouvelle colocataire mademoiselle B. et de sa mère arrivées un peu plus tôt en soirée (yé !)

4 h 5, j'ouvre ma porte, mais elle reste coincée, it's complety locked: LOCKED. Je suis embarrée dans ma nouvelle chambre espagnole ! Je commence à avoir chaud dans cette petite chambre et le besoin de me soulager quintuple, vous imaginez... Panique interne momentanée ! Heureusement, la gentille mademoiselle B. vole à ma rescousse (un peu fort ici) ainsi que sa mère qui ne la suit pas de bien loin, attendant la porte de ma chambre se forcer sur mes essaies-erreurs d'ouverture de cette ladite satanée porte ! Mademoiselle B. veut défoncer, mais elle ne veut pas tant que ça, moi aussi d'ailleurs, car nous serons chargés ($$$) pour un cadre de porte et une serrure défectueuse (vive les contrats). Je lui demande un couteau, je feel toujours « pas ben », comme dirait un Français imitant un Québécois (sans rancune V.), mais pour essayer quoi ? N'importe quoi avec ce foutu couteau ! Je dévisse ma poignée, je « gosse » littéralement sur ce qui en reste : rien ne fonctionne ! Nous ne voulons pas, bien sûr, appeler le-gentil-Espagnol-qui-nous-a-donné-les-clefs-de-l'appartement-and-so-on à cette heure; il est en période d'examen et ce serait, comment dire, chien. On décide à nouveau de défoncer... quand après quelques coups sur la porte, de force féminine soit dit en passant, on entend le déclic tant
espéré ! Alléluia. Libérée à 4 h 32.

Remerciement spécial : à la maman de mademoiselle B. It's good to have a mommy here! :-)

Pour les curieux, voici ma chambre et la fameuse porte:


Et voici la superbe vue de ma chambre: une entre cours...

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