lundi 15 mars 2010

Courrons à la Corrida



Rattrapage scolaire exécuté, quoi que la plupart du temps quand je me félicite de cela (eh oui ! Il le faut bien), je me retrouve toujours un peu plus embêtée par un horaire qui ne fonctionne pas encore ou une sacoche volée avec crédit et cellulaire (croisement de doigts), bref, je tenterai d’en faire autant avec mon blogue cette semaine.

Alors, voilà. Mon amoureux de B et super choups de 5 ans sont passés en Espagne le temps de me faire un intense, mais trop court, coucou. (Arrivée : dimanche 28 février. Départ : samedi matin 6 mars. On calcule : 6 dodos !) Pour vous imaginer, aussitôt mes deux amours sortis de l’avion, la course aux activités était entamée, car tout juste deux heures après nos retrouvailles, mon amoureux de B, super Choups et moi faisions d'est en ouest (Primero, erreur sur l'endroit de l'activité. Yé !) et d'ouest en est Madrid en métro pour assister à l’un des plus courus spectacles espagnols… se donnant que les dimanches à partir de cette même journée (chance): la Corrida.

Ainsi, 50 EUROS par tête plus tard, nous étions dans un immense amphithéâtre comparable au Centre Bell, craqué à rebord d’Espagnols... silencieux...



Et nous avons vu. Nous avons vu que les Lonely Planet de ce monde ne se trompent pas : il ne s’agit pas là d’un spectacle où l’on se moque de la mort de l’animal, voire celle de l’humain, mais plutôt d’une danse… de la mort, certes, mais où le taureau et le toréador s’affronte à forces égales: la bête, la force physique et l’humain, la force mentale.

Mais quand même, stratégie il y a et l’on essouffle la bête avant que la très caricaturale danse s’entame.

En gros :
1. Le taureau n’ayant jamais vu d’humain auparavant entre dans l’arène. Il est tout ce qui a de plus animal et puissant.
2. Viennent ensuite les matadors, personnes essoufflant le taureau avant que le toréador ne rentre dans l’arène. Ces matadors (traduction: tueurs) viennent faire saigner la bête pour qu’elle puisse perdre des forces en lui piquant plusieurs harpons (voir photos) sur le dos. Chevaux et cavaliers s’y mettent aussi de la fête.
3. Entre ensuite en scène le toréador (les autres ne venant qu’en secours) et la danse commence. La cape rouge du toréador toujours plus proche de son corps, le courage transpercent dans la grâce des mouvements de ce dernier.
4. Au final, lorsque le taureau est fatigué, le toréador prend sa pause chorégraphique et soulage la bête d’un coup d’épée dans le dos. (Dernière étape étant quand même un peu plus dure à supporter… ironie du plaisir culturelle.)
Fin.

P.-S. L’Espagnol qui nous a vendu les billets était surpris de nous croiser dans le métro à la fin de spectacle : « Ah ! Mais je croyais que la petite ne supporterait pas, pleurant et vous forçant à quitter l’amphithéâtre. » Et moi de penser : « Et bien non, monsieur. C’est ça une super choups! »

Pour de plus amples informations sur cette tradition espagnole, cliquez ici.




Crédits photos: mon amoureux de B.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire